III. La pathologie du chiot

Par rapport aux autres espèces, le chiot souffre à la naissance d'une immaturité physiologique qui le rend particulièrement vulnérable à son environnement et aux agents infectieux ou parasitaires.

En particulier, le chiot est incapable d'assurer sa régulation thermique, son homéostasie hydrique et sa glycémique ; l'ouverture des yeux (10 jours) et des oreilles (13 à 15 jours) sont tardives, le contrôle des mictions et de la défécation n'est effectif qu'à partir du 20e jour. Dans la période néonatale, le chiot dépend donc très étroitement de sa mère pour sa protection, son soutien, sa nutrition.

Sans oublier que la pédiatrie canine commence avec la gestation de la mère, on se souviendra que l'état de santé du chiot dépendra toujours de plusieurs facteurs, et en particulier de ses deux parents (pool génétique), de sa mère (alimentation en cours de gestation et de lactation), de l'hygiène (exposition du nouveau-né à différents toxiques ou à des germes).

Ici, comme ailleurs, il conviendra cependant de re-placer d'abord le chiot dans les meilleures conditions d'ambiance possibles, tant il est vrai que la prévention est plus facile à mettre en œuvre que les traitements.